• L’intellectuel : Réflexions et l’imaginaire

     

    L’intellectuel 

    Réflexions et l’imaginaire

     

    Je pensais que la sensibilité était une faiblesse que j’ai toujours refoulé

    Je devais toujours être forte et ne jamais perdre pieds

    Quand j’essaie d’être moi-même, on m'a toujours brimé

    Ce combat perdure, je suis fatiguée

    De ne plus savoir sur quel pied danser

    Je navigue entre l’errance et la délivrance

    Entre l’ivresse et l’essence

    Le temps passe et je ne fais que reculer

    J’ouvre des portes et on ne cesse de me les claquer au nez

    Et je retourne sans cesse a la case départ avec ma solitude comme fidèle alliée

    Quand je chantais tout le monde voyait le monde en moi

    Il y voit une force, un émoi

    Mais face au miroir, pourquoi je ne vois rien ?

    Et quand j’approche de la gloire, je me renferme et me jette a la poubelle

    Pourquoi je gâche tout ce qui me rend heureuse et entière

    Et ce n’est qu’au bout du tunnel

    Que j’ai compris qu’il n’y'a que la vie ou la mort

    Et qu’il n’y'a que la volonté et le courage pour abandonner nos sentiments et aller de l’avant

    "Soyez vous-même !"  est un dure châtiment pour une liqueur sucrée régénérante a l’âme

    Soyez vous-même et croyez en  vos rêves

    Il n’y’a que vous qui pourrais les réaliser

    Peut importe les jugements et les avis

    Ce combat moi contre le monde je suis prête a l’affronter

    J’ai déjà dépassé le plus dure celui contre moi-même

    Ma force est immortelle, Je n’ai plus peur de rien

    Je suis libérée, je suis libre et le monde est illimité

    Tout mon travail comme les lauriers seront à mes pieds

    Et je construirais enfin mon jardin fleuri plein de couleur et de fantaisie

    Ou je serais plus que comprise car je ne suis pas la seule et c’est ce que je suis

    Construis ton royaume et ton conte de fée

    Qu’il soit aussi niais que guerrier

    Car c’est la seule place où t’as envie d’être

    Qui "pense" tes blessures et qui te grandi plus que ce que tu ne l’es


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